Merci au barde d'Astafort d'avoir pu me permettre de détourner à l'insu de son plein gré ce magnifique "Je l'Aime à Mourir"...
J'ai gardé l'aspect poétique indispensable, pour éviter qu'on dise que je ne pastiche que des airs propices à la beuverie...
Francis, pardon!
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Moi je n'étais rien Et voilà qu'aujourd'hui
Une jolie succube hante toutes mes nuits
Je l’aime à mourir
Elle a brûlé des potes, foutu l’feu au quartier
Mais cest pas ma popote, moi j’voulais l’emballer
La faire sourire, la faire sourire
Voire plus et même pire
Elle a fait des dégâts chez le Phénix doré
L’grand Prêt’ de Silhana, elle l’a éclaté
C’était pas pour rire
Quand j’ai voulu savoir
ce qu’elle nous voulait
J’ai senti le trou noir s’ouvrir sous mes pieds
J’me voyais partir, j’me voyais partir
Voire plus et même pire
Elle en a perdu quelques autres
Des bien plus balèzes que moi
Elle leur a fait des choses et d’autres
J’y crois pas, v’là qu’elle m’parle tout bas
« Montre-moi qu’t’es un mâle,
que tu veux en découdre
Oublie la poésie et la machine à coudre
Cesse de réfléchir
Laisse parler en toi la bête qui sommeille
Sens-tu là sous mes doigts le monstre qui s’éveille
Et qui va grandir, et qui va grandir
Voire plus et même pire
Pour descendre aux enfers tous les deux toi et moi
Tu n’as rien d’autre à faire qu’avoir confiance en moi »
J’me sens ramollir
J’entends des voix bizarres à l’inflexion taurine
Je n’ai qu’une seule pensée « faut que je la joue fine »
Pour ne pas pourrir Pour ne pas pourrir
Voire plus et même pire
J’étais là un genou en terre
Prêt à découvrir ses secrets
Elle m’en a mis plein la cafetière
Et je sais que j’en redemanderai